il était une fois la vie ..

Samedi 14 avril 6 14 /04 /Avr 09:18
  

Accessoires, conseils en tout genre nous invite à booster votre libido… mais n'aurions pas oublié une part essentielle de notre sexualité en chemin : notre animalité ? Lui donner à nouveau la part belle pourrait avoir des effets très positifs sur notre sexualité. Etat des lieux avec Catherine Oberlé, sexothérapeute spécialisé en Gestalt, sur nos ébats "sauvages".

Une sacrée tigresse ! Un vrai taureau !... Les petits noms pour qualifier des ébats où domine une partie de nous qui échappe aux diktats, sont parlants… Coups de griffes et éructations semblent au rendez-vous, comme autant de pas de côté sexuels. Notre part d'animalité n'est-elle pas un ressort essentiel de notre libido ? Comment la libérer pour plus de plaisir ?

Animalité, instincts et sexualité

Sexe sauvageL'animalité est en lien avec notre nature instinctuelle, avec l'énergie de vie brute, celle du désir charnel" explique Catherine Oberlé, sexothérapeute spécialisée en Gestalt. Cette dimension, mal connue peut résider à la fois dans la douceur de la fleur qui s'ouvre, et l'agressivité de mâchoires prêtes à mordre. Si les expressions qui y sont reliées parsèment notre vocabulaire sexuel, elles n'en sont pas moins teintées de vulgarité et souvent perçues comme négatives.

Pour preuve, " se faire prendre comme une chienne", " baiser comme un lapin" ou inversement " avoir la sexualité d'un bigorneau" sont autant d'aperçus de nos représentations animales, et de notre volonté à nous en différencier. " Les femmes à cet égard sont plus réticentes que les hommes, qui eux s'y soumettent plus volontiers" précise notre expert. C'est d'autant plus dommageable, que s'il y a bien un terrain où elle peut s'exprimer, c'est bien celui de la se

Les freins féminins à une sexualité plus sauvage

Si cette dimension a reculé dans les contrées plus lointaines de notre psyché, il y a plusieurs raisons. Face à l'animalité des hommes, les femmes ont coutume de faire un pas en arrière. Résultat, ces derniers hésitent à se lancer. Sous la couette avec leur légitime, les loups hurlant à la lune ne sont plus légion. Prises dans le feu de représentations, les femmes se censurent elles-mêmes : " Si je me comporte comme une bête, que va-t-il penser ?", " Et si j'aimais ça !"… L'étiquette de "grosse cochonne" continue à rôder…

Céder à sa nature sauvage et à un désir animal équivaut à lâcher le contrôle, et entraîne de nombreuses peurs. A l'inverse garder le contrôle est plus sécurisant… Si les femmes réclament à corps et à cris le droit au plaisir, force est de constater qu'elles y vont à reculons… Catherine Oberlé est formelle : " Bien qu'on s'en défende à une époque de libération sexuelle, nous en sommes encore là !".

Sexe sauvage : des vertus sur notre libido

Pourtant, ce désir instinctif s'exprime à leur insu. " C'est à travers leurs fantasmes qu'il refait surface" rappelle notre expert. C'est là qu'elles contactent le désir d'être prises "sauvagement". Rien d'étonnant à cela puisque notre animalité nous ramène à nos origines. Après tout, les femmes n'ont-elles pas comme la babouine, la vulve qui devient plus turgescente, quand elles sont sexuellement disponibles. Même si heureusement, le phénomène est moins spectaculaire. " En réalité, c'est notre corps tout entier qui contribue à envoyer des signaux, odeurs, accélération cardiaque, rougissement, turgescence, sons rauques" ajoute Catherine Oberlé.

Nous y voilà ! Une des vertus d'un retour à l'animalité est bel et bien de redonner les rênes au corps et par là même au plaisir. Et au rire, également. Vous l'avez sans doute remarqué, la sexualité est souvent empreinte de sérieux. La pression autour des attentes est trop importante. Trop codifiée, elle nous coupe de notre vitalité. Avez-vous déjà vu des singes se prendre au sérieux ? En renouant avec le sauvage, la légèreté et le rire sont de nouveau au rendez-vous. Là, chacun peut sortir de rôles, dans lesquels nous sommes le plus souvent enfermés et ouvrir d'autres champs du possible…

Réveiller la bête de sexe qui sommeille en vous !

Par un retour au corps essentiellement, en explorant nos cinq sens. " Se renifler, se mordiller, se lécher sont autant de portes qui s'ouvrent sur notre sensorialité" suggère Catherine Oberlé. Par ailleurs, un retour aux sens permet de déconnecter du mental, devenu trop présent dans nos sociétés. " Tout ce qui nous ramène au cerveau reptilien est le bienvenu" ajoute notre expert. Faire l'amour en pleine nature peut également contribuer à ce retour au sauvage. La présence d'un environnement vivant nous invite à nous montrer plus instinctifs. D'autant plus que la notion de puissance qui peut se dégager d'un arbre au printemps ou d'un océan agité, nous renvoie à la nôtre, comme autant d'incitations à exprimer la véritable nature de notre sexualité, plus instinctuelle.

La véritable libération sexuelle passe sans doute par l'acception des formes diverses de la sexualité. Ainsi, redonner la place à la femelle ou au mâle dans un désir de rut peut contribuer à l'exploration de cet aspect plus archaïque, et primitif qui fait partie de notre nature. Alors, oui, sortons nos griffes et poussons des grognements… et laissons libre cours à notre animalité ! L'homme n'est-il pas un animal comme les autres ?

 

Ecrit pris sur  le  net..Mo

Par justine-mo - Publié dans : il était une fois la vie ..
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Jeudi 2 novembre 4 02 /11 /Nov 21:11

Un  Ecrit  de  Mo :

Elle venait  de s'acheter un manteau long et de longues  bottes noires..
Elle  décida  de lui faire une surprise,
prenant un bain, se vétit d'un corset qu'on lui avait offert,
de bas, de ses bottes et, rien d'autre..
Corset
 Il  devait venir la chercher,
quand elle reçut son appel lui annoncant sa proximité,
elle  mit son manteau le  ferma correctement pris  son sac et le rejoint dans sa voiture.
Ils prirent  la  route et décidèrent de faire  une halte dans un endroit discret là,
elle déboutonnat son manteau et il vit qu'elle  était nue  dessous.


Nue sous...

Il l'embrassa, ses mains cherchant le  chemin  de son sexe,
il mit les sièges en position couchette puis se mit à la  lecher,
elle sentait  le plaisir monter en elle et hurla de plaisir.
 

Puis ils  reprirent  la route alors que savaient tous  les deux  que,
la nuit serait  longue et remplit  de plaisir.
Il avait apprécié cette  surprise .. 

 

Mo le 2 novembre  2017

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Samedi 24 juin 6 24 /06 /Juin 19:43

Qu'est ce  l'osmose?C'est deux  corps qui s'acceptent;c'est attendre l'autre ,voir la porte  s'ouvrir et des  lèvres qui se joignent.C'est un lit ou on se sent bien  pour vivre   chaque instant intensement;c'est se donner  comme jamais  on ne le fit ,sans frontière,ni tabous;c'est une bouche cherchant  ce que  l'autre cache,c'est une source qui s'écoule,des cris  de jouissance;c'est sperme  et cyprine  mélangés sur  un lit ravagé..C'est cela  l'osmose..Certain(e)s  le vivent  à chaque  aventure !D'autres  le  vivent pas avec  n'importe qui ..

 

Mo le24 juin 201774bca2d000526cb0536c2b76c06808b8.jpg

Par justine-mo - Publié dans : il était une fois la vie ..
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Vendredi 16 juin 5 16 /06 /Juin 06:59

sans-titre.png Politica-3-Estupro.jpg apr_photo_23.png La quête effrenée du fameux "point G" tend à culpabiliser de nombreuses femmes.

 

Getty Images/iStockphoto

Alors que certaines études préfèrent parler de "zone G" plutôt que de "point G", retour sur les mythes et les réalités du plaisir féminin, alors que l'on célèbre, ce 21 décembre, la journée mondiale de l'orgasme.

Orgasme clitoridien ou orgasme vaginal?

Le clitoris, bien que découvert en 1559 par le médecin italien Mateo Realdo Colombo, demeure ignoré pendant de longs siècles. Il faut attendre 1998 pour qu'une description exacte de son anatomie soit publiée par Helen O'Connell, urologue au Royal Melbourne Hospital en Australie, et 2005 pour que son équipe réalise la première IRM de l'organe érectile.  

A partir de 2008, la gynécologue obstétricienne Odile Buisson et son confrère Pierre Foldès, qui "répare" les femmes excisées, mènent des recherches poussées sur les mécanismes de la jouissance féminine. Lucie Sabau, responsable des questions d'éducation à la sexualité et à l'égalité chez Osez le Féminisme, les rencontre en 2011 dans le cadre de l'élaboration de la campagne Osez le Clito qui vise à replacer le plaisir des femmes au centre de la sexualité: "Ils m'ont expliqué qu'il n'existait pas d'orgasmes clitoridien et vaginal, mais que les deux étaient liés, et que le clitoris occupait une place centrale dans le plaisir."  

 

L'orgasme féminin, point culminant de l'excitation sexuelle résultant de la stimulation d'une ou plusieurs zones érogènes, se manifeste par des contractions musculaires du périnée à durée et récurrence variables. Au niveau cérébral, il agit sur le système limbique (responsable de l'olfaction, de la mémoire, et de la régulation des émotions) et le système de récompense du cerveau qui génère le plaisir. 

"Le plaisir féminin a toujours été présenté comme plus riche que le plaisir masculin"

Encore souvent tabou, le plaisir clitoridien constitue une source de blocage ou d'inquiétude chez certaines femmes. Léonore, 32 ans, en couple avec un homme depuis 14 ans confie: "J'ai toujours réussi à atteindre l'orgasme en me masturbant mais j'éprouvais aussi du plaisir à la pénétration. Un jour, j'en ai discuté avec une amie, qui m'a expliqué que j'étais clitoridienne. Cela m'a perturbé car il me semblait compliqué de distinguer clairement ces deux types de jouissance. Pendant un temps, j'ai pensé que je m'étais trompée et que je n'avais jamais véritablement eu d'orgasme."  

Giulia Foïs, journaliste, auteure de Point G comme Giuilia (éd. Plon, avril 2014) et animatrice de l'émission du même nom sur Le Mouv' (interrompue depuis le 27 juin dernier) estime pour sa part que "le plaisir féminin a toujours été présenté comme plus riche que le plaisir masculin (orgasmes multiples, femmes fontaine) mais tempéré par le fait qu'il soit difficilement accessible (l'idée reçue selon laquelle les femmes sont complexes et qu'elles ont besoin d'être amoureuses pour avoir un orgasme...). L'idée d'un point G, qui rendrait le plaisir des femmes tout aussi mécanique que celui des hommes, panique ces derniers."  

Le mythe du point G

Le terme de point G, employé pour la première fois en 1981 par le chercheur américain Frank Addiego, fait référence aux travaux pionniers du scientifique allemand Ersnt Gräfenberg dans les années 1950, et définit une zone du vagin qui, stimulée, mènerait à l'orgasme.  

En 2012, l'Américain Adam Ostrzenski de l'Institut de gynécologie de St Pétersbourg en Floride, dissèque la paroi intérieure d'un vagin et déniche une petite cavité proche de l'orifice de l'urètre. Pas de doute, c'est ce fameux point G. Les pseudo conseils pour le trouver abondent dans les colonnes des magazines féminins: en solo, insérer deux phalanges pliées dans le vagin. A deux, expérimenter des positions qui favorisent son excitation: levrette, cuillère, lotus ou cheval renversé... 

Selon Yves Ferroul, sexologue à la retraite et auteur de Le Secret des femmes: Voyage au coeur du plaisir et de la jouissance (éd. Odile Jacob, 2012), cette quête effrénée culpabilise les femmes: "Certaines patientes lisent tellement d'articles sur le sujet qu'elles ressentent un malaise ou une anormalité à ne pas avoir trouvé le leur et ont l'impression de ne pas se connaître." 

Pour Caroline, 26 ans, célibataire et bisexuelle, l'essentiel consiste à déterminer sa propre source de plaisir: "Je n'ai jamais cherché mon point G car je n'en ressens pas le besoin. Je connais suffisamment mon corps pour pouvoir dire qu'il n'existe pas en tant que tel. De la même manière que chacun a sa façon de faire l'amour, chacun a sa façon de jouir, sexe, genre et orientation sexuelle confondus."  

Une zone G plutôt qu'un point G?

L'été dernier, des chercheurs italiens de l'université Tor Vergata à Rome révèlent l'existence d'une zone bien plus vaste nommée "complexe CUV" (clitoris, urètre, vagin) qui serait responsable de l'orgasme. Yves Ferroul partage cette thèse et explique l'érogénéité de cet endroit par la présence de bribes prostatiques: " Quand l'embryon se forme, des bases anatomiques semblables se développent chez les filles et les garçons. Après le stade de la différenciation sexuelle, des restes de prostate peuvent subsister entre la paroi vaginale et l'urètre. A l'âge adulte, cette zone constituée de ces résidus peut être plus sensible chez certaines femmes."  

 

 

Mo le  16 juin 2017

Par justine-mo - Publié dans : il était une fois la vie ..
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