poèmes

Mardi 4 novembre 2 04 /11 /Nov 19:04

couple-sexe-cuisine-2diapo-143541_L.jpg Nous sommes debout
face à face,
tu es loin de faire la moue 
je ne te laisse pas de glace.

Nos yeux plongent l'un dans l'autre
nos mains se touchent,
de la douceur de l'apôtre
je baise ta bouche

Ta langue s'enroule dans la mienne
langoureuse valse de Vienne,
nos salives coulent onctueuses
dans nos gorges heureuses

Mes lèvres glissent sur ta joue,
ma langue le long de ton cou
parcoure un chemin secret,
plus que parfait.

Ta main s'égare dans ta chemise
ouvre fébrile un bouton,
ma bouche se fait chaude, exquise !
et suit l'invitation...

Mon désir brûle ta peau aventurière
tu renverses la tête en arrière,
je me noie dans le troublant parfum
qui s'exhale d'entre tes seins.

Ah ! Vertige langoureux 
Qui me monte à la tête !
Tes boutons sont à la fête,
volent deux par deux,

laissant enfin voir ta poitrine
enlacée dans la dentelle :
fabuleuse vitrine
de tes douces mamelles...

Tu respires plus rapidement
les seins soleils levant,
ma bouche se pose à leur naissance
embrasse leur douce aisance

puis,  de mes dents sauvages
tirant sur le tissu
je découvre avec hommage
leurs tétons par dessus :
 

Deux pointes roses
durcies par l'excitation !
De la langue j'ose
venir y jouer les trublions,

Ta poitrine m'est offerte
je ne reste point inerte
devant tant de beauté
à caresser, lécher, sucer !

J'y met toute mon âme
et tu te pâmes
agrippant mes cheveux
sensuel aveux...

Je t'allonge sur le lit,
de tes jupes relevées
glissent tes jambes longues fusées
tel un sulfureux délit.

Je m'en vais te donner l'amande
je sens que tu en es friande !
Je plonge la tête entre tes cuisses
et viens fouiller tes poils, ô délice !

Ma langue s'immisce dans ton sexe
et dans l'orifice connexe,
mes mains caressent ta peau satinée 
te mettent le feu au périnée !

Ta robe enfin vole
tu ne portes plus que tes bas
et te cajoles
grande ouverte à nos ébats.

Prenant tout mon temps
je me strip-tease devant toi
et dévoile grandissant
mon objet roi !

Ce gourdin arrogant
lisse et dur
t'ira comme un gant
j'en suis sûr.

Ta langue agile et douce
vient sucer mes bourses,
ta bouche avec adresse 
saisie mon membre qui se dresse
de vie et d'allégresse
sous tes subtiles caresses.

Tu te fais languissante
du pubis à la fente,
ta bouche chaude invite
à l'explosion de mon vit,
Mais pas si vite !
Ta vulve éclose m'appelle
à s'introduire en elle...

Tes jambes se sont écartées
j'approche de l'entrée
caresse tes lèvres esseulées
de la pointe de l'épée,

Ta conque s'ouvre en grand,
chaleur humide et douce,
et il suffit que je pousse
pour y plonger totalement...

Le sang afflue dans ma verge,
palpite contre tes berges,
je t'investis pleinement :
un lac dans un étang !

Enfin à fond en toi
je largue les amarres
et tiens ferme la barre
qui dans ton ciel flamboie !

Cap sur tes mers profondes,
mon sous-marin te sonde !
Je cherche la fusion ultime
et trouve le chemin
de chaque courbe intime
sexe - ventre - cou - seins.

Nos corps font des vagues
au rythme du désir,
telle la danse subtile des algues,
vers les sommets du plaisir...

Avec attention
je presse mon pubis
contre le tien
- excitant ton clitoris -
puis, turgescente ascension,
je vais - je viens
ondule - coulisse
roi de la glisse
le long
de tes lèvres
jusqu'à ton 
onctueux bijou d'orfèvre.

Ô lieu de toutes les fièvres !
où je resterais des heures
comme dans un rève
à le regarder briller
sous mon fou labeur
d'artiste assoiffé.

Ah ! vois ma grosse pine
écumer ta cyprine !
Ah ! tes mains coquines
s'emparent de ta poitrine !

Ah !  vois tes jambes se relever,
tes belles fesses s'écarter
pour dévoiler ton anus
sous mon fier phallus !

Ah ! Ma verge est comme folle
- souple tentacule -
et dans ton large col
j'enfourne mes testicules !

Ah ! c'est tout ton être
que je pénètre !

De ta bouche rose
s'échappent de longs soupirs,
tes pupilles sont closes
sous le poids du plaisir.

J'accélère la cadence :
dans nos sexes en transe
l'orgasme et la jouissance
montent en puissance 
!

Mes veines gonflées
palpitent dans ton ventre,
s'y concentrent
prêtes à exploser.

Et, dans une ultime secousse
mélangeant avec bonheur
sexe,  passion, chair et sueur,
je décharge une chaude mousse,
me déverse, m'écoule,  bouillonne,
te faisant jouir, rugir : lionne !
Orgasme à son paroxysme
Fusion, fièvre et cataclysme !

Poème de Cyr 
Par justine-mo - Publié dans : poèmes
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Mardi 4 novembre 2 04 /11 /Nov 18:53

je-masturbe-le-sexe-de-mon-homme-amant-voisin-prof-mec--69- Je mets mon vit contre ta joue
le bout frôle ton oreille
lèche mes bourses lentement
ta langue est douce comme l’eau
  

ta langue est crue comme une bouchère
elle est rouge comme un gigot
sa pointe est un coucou criant,
mon vit sanglote de salive

ton derrière est ma déesse
il s’ouvre comme ta bouche
je l’adore comme le ciel
je le vénère comme un feu

je bois dans ta déchirure
j’étale tes jambes nues
je les ouvre comme un livre
où je lis ce qui me tue.

Georges Bataille (1897-1962)

Par justine-mo - Publié dans : poèmes
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Vendredi 17 octobre 5 17 /10 /Oct 13:59

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Ton corps, qui crève d'envie de posséder le mien,
Guide mes doigts aux plus intimes caresses
Comme un hommage à nos délires abéliens,
Avant que tu ne deviennes l'homme-forteresse.

Ma main s'envole et se pose sur ma bouche ;
Elle effleure mes lèvres qui connaissent ton goût,
Elle devient Toi que plus rien n'effarouche,
Lorsque ton désir l'emporte, et se fait si doux.

Suis-la plus bas : elle descend le long de mon cou
Ce sont tes doigts qu'elle remplace, ô mon amour....
Le croirais-tu, en voyant mon regard ainsi fou,
Que nos transports inachevés aient pu être si courts ?

Le frisson affleure et je vois enfin se dresser
La pointe de mes seins, au souvenir de leur maître.
Ma main les parcourt, réminiscences du passé,
Et l'émoi se propage au plus profond de mon être.

Mon ventre palpite et mon flanc, lui, s'agite.
Le manque de Toi est impérieux, en ces contrées ;
Mes doigts fondent sur cette blessure que j'abrite
Elle est l'écrin de tes désirs les plus insensés. 

Les yeux clos, c'est ton corps que je vois dénudé
C'est ta bouche adorée, que je laisse m'explorer.
Ma vulve-alambic distille cette liqueur prohibée,
Dès lors que je fantasme ta présence enfiévrée.

D'une main je caresse, de l'autre je pénètre
Cet insondable gouffre, si avide de ta tendresse,
Et cette drôle de pointe érigée à ton encontre, 
Devient source d'un séisme à l'onde enchanteresse.

Accepte l'offrande de ce plaisir qui jaillit,
Car, tu le sais, ces caresses te sont dédiées.
Tu es celui qui inspire cette jouissance infinie
Depuis ce jour où nos destins se sont croisés.

Par justine-mo - Publié dans : poèmes
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